Impact du Covid-19 sur les loueurs de véhicules :

La crise sanitaire que nous vivons à profondément changer nos comportements, nos habitudes et à refonder nos attentes en termes de consommation. Cela a eu un impact sur différents secteurs dont celui de la location de véhicule en courte durée.

Ce dernier a, non-seulement, souffert de la période de confinement mais aussi lors du dé-confinement. En effet, le flux touristique, principale source de revenu d’Avril à Septembre, a été drastiquement réduit sur notre territoire.

De plus et comme le rapporte la CNPA, ce secteur n’a pas bénéficier de l’aide gouvernementale escomptée : https://www.cnpa.fr/presse/communiques-de-presse/location-de-vehicules-de-courte-duree-les-oublies-du-soutien-gouvernemental/

Autopartage : la nouvelle concurrence des loueurs de véhicule.

Les loueurs de véhicules ont a faire face à une « nouvelle » concurrence de plus en plus présente sur le marché : l’autopartage. Cette activité s’organise via des plateformes de mise en relation entre particuliers et/ou professionnels comme Getaround, Free2Move, Ouicar…etc. Ces dernières ont vu leur chiffre d’affaire augmenter de 50 % durant la crise.

En conséquence, et bien que les agences des loueurs restent indispensables à leur activité, il n’en reste pas moins que cela ne suffit plus. Ils leurs faut innover pour répondre aux attentes des consommateurs en termes de mobilité, de réactivité et de gain de temps.

La location de véhicules libre service : un des enjeux de demain ?

Il nous semble évident que la location de véhicule en libre-service représente l’un des défis qu’auront à relever les loueurs, comme le confiait récemment Jean-Claude Puerto, président d’Ucar pour AutoK7 : « L’accès au libre-service est l’événement technique majeur des mois et des années qui viennent »

Par conséquent, la location en libre-service représente un chiffre d’affaire additionnel ne pouvant être ignoré. Elle permet de couvrir des zones sur lesquelles l’agence de location n’était pas positionnée, de louer un véhicule 24h/24 et 7 j/7 et cela sans augmenter les charges d’exploitation.

L’enjeu est, donc, de taille et nécessite des partenariats auprès d’acteurs pouvant développer cette technologie.